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 {ONE SHOT} Je ne veux pas mourir

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Aikô

Aikô;

Messages : 1690
Date d'inscription : 30/04/2011
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{ONE SHOT} Je ne veux pas mourir _
MessageSujet: {ONE SHOT} Je ne veux pas mourir   {ONE SHOT} Je ne veux pas mourir EmptyVen 29 Juin - 19:21

    Auteur : watashiiiiiiiii
    personnages: Hyosung des secret et Panu Jirakun (mais QUI est-ce donc ? :/)
    Genre & raiting : tout public (〜 ̄▽ ̄)〜
    Disclaimer : yorkshire est à moi (;≧皿≦)
    Note : je commence par "mais qui est Panu Jirakun ? ┗┃・ ■ ・┃┛si je vous dis : Poppy ? K-OTIC peut-être ? enfin c'est lui quoi lui là celui là ici non vous ne rêvez pas ce mec est un yorshire (☆´3`) c'était un chanteur des K-OTIC donc et je suis éperdument tombée sous ses charmes de cocker (oui il a un nom de chien d'où yorkshire et cocker) et ça fait plusieurs jours que je rêve de lui c'est m.e.r.veilleux ! \(*T▽T*)/ j'ai récemment (re)regardé ICHI RITTORU NO NAMIDA 。゚(゚ノД`゚)゚。 (chose à ne pas reproduire chez vous les enfants IL EN VA DE VOTRE SANTE ÉMOTIONNELLE !!) et donc, à la base dans mon rêve je ne suis pas malade (oui dans mon one shot c'est Hyosung des secret parce que c'est pour un concours, je lui ai cédée ma place !), mais le drama m'a un peu beaucoup influencée ! Donc voilà, c'est dramatique comme histoire ! j'espère ne pas l'avoir loupée ( ̄~ ̄;) en tout cas bonne lecture ~
    codage de Nana :) photo de moi ~ (●´∀`●)


L'avenue était déserte. Le soleil brillait pourtant de tout son éclat, mais personne ne foulait le bitume de l'allée. Étrangère au paysage, elle ignorait ce qu'il se passait. Ses livres plaqués contre son buste, elle avançait tête baissée. Elle ne comprenait pas un traître mot de ce qu'elle entendait autour d'elle. Elle ne pensait qu'à une chose ; marcher. Elle trébucha une première fois, mais se releva. Elle reprit son chemin, toujours pleine de détermination. Aucune marche, aucune pierre, ni quoi que ce soit se trouvait sur sa route, mais elle trouva quand même le moyen de s'écrouler sur le sol. Elle s'écorcha le genou droit, Elle souffla un peu dessous dans l'espoir de chasser la douleur. Une petite larme discrète perla de son œil et vint s'écraser sur le goudron. Elle se remit sur ces deux pieds et repartit de plus bel. Sa course se termina dans les bras d'un inconnu. Elle percuta de plein fouet un habitant du pays. Elle retrouva vite ses esprits non sans deux ou trois vertiges et s'inclina pour s'excuser. Le jeune homme lui parlait, tentait-il sans doute de la rassurer. Hélas elle n'assimilait rien. L'étranger comprit bien vite qu'elle ne parlait pas sa langue. Il se lança alors un défi ; lui parler en anglais. Elle comprenait déjà mieux. Elle lui sourit timidement, puis ses lèvres s'étirèrent plus quand elle gagna en confiance face à cet homme. Il ne lui semblait pas méchant, son visage lui faisait penser à celui d'un petit chiot, adorable. Elle fut attendrie par ses yeux. Puis un homme, plus vieux que les deux jeunes gens brisa la petite bulle fragile qui se formait doucement autour d'eux. Seul le garçon comprenait ce qu'il se disait, alors la jeune fille l'interrogea du regard apeuré.

« Vous ne pouvez pas rester là ! Nous tournons une vidéo pour notre prochaine chanson ! » lui dit-il, tranquillement.

Elle acquiesça de la tête, et partie en courant. Lui la regardait s'échapper, remarquait même qu'elle chancelait
faiblement. Il baissa les yeux et trouva une carte, avec un nom et un numéro. Un nom semblable à celui de son ami, sa rencontre était coréenne ; Jeon Hyo Sung. Il se dit qu'il essayera le numéro ce soir, à tête reposée.

La jeune Hyosung arrêta de trottiner et entra dans un grand bâtiment blanc. L'odeur des médicaments envahissait les couloirs, les femmes en blanc arpentaient les corridors, quelques brancards étaient garés sur les côtés, puis elle entra dans une chambre.
Le soir, alors qu'elle ouvrait sa boite de nouilles, sa sonnerie de portable se mit à retentir du fond de son sac. Elle le vida entièrement avant de pouvoir mettre la main dessus. Le numéro était inconnu, elle hésita avant de répondre. Quand Hyosung se décida, elle entendit à l'autre bout du fil une tonalité qui lui certifiait que l'appelant avant déjà raccroché. Une mine déçue s'afficha sur son beau visage et elle reposa son téléphone. Quand elle partit se brosser les dents, même en voulant bien faire elle se tartina le contour de la bouche de dentifrice. Elle se figea et contempla son reflet dans le miroir. Sans surprise, elle se mit à pleurer. Depuis quelques semaines, elle ne savait que pleurer. Une nouvelle, et tout son petit monde s'était écroulé. La vie qu'elle avait réussi à construire, se détériorait un peu plus chaque jour. La jeune femme avait essayé tous les hôpitaux possibles, tous lui diagnostiquait la même chose. Un médecin lui conseilla les compétences étrangères et la voilà en Thaïlande pour suivre un énième nouveau traitement. Son corps s'affaiblissait de jour en jour. Elle voulait se battre, mais c'était de plus en plus difficile. Ces forces la quittaient sans qu'elle ne le veuille. On lui répétait que la meilleure rééducation était la marche, alors elle marchait. Tous les jours elle s'entrainait, mais il lui était de plus en plus dur de mettre un pied devant l'autre sans tomber. Elle partit s'allonger, et ne tarda pas à s'endormir. La fatigue était omniprésente, mais elle luttait, et refusait catégoriquement de laisser ce virus avoir raison sur son corps.
Au petit matin, le soleil vint lui taper dans les yeux. Elle s'étira en un petit gémissement plaintif et se leva. Un fois prête, elle prit le chemin du parc pour en faire plusieurs tours, comme chaque matin. Son examen ici, en Thaïlande, était étalé sur de nombreuses semaines, peut-être mois, jusqu'à ce qu'elle soit guérie alors elle trouvait que prendre des habitudes n'était pas une si mauvaise idée. Elle titubait un peu, mais persévérait. Vers dix heures, son portable émit un son. Toujours ce numéro inconnu. Elle décrocha tout de suite avant qu'il ne soit trop tard.

« Allô ?! » fit-on à l'appareil.

Cet accent anglais, elle s'en souvenait. Elle afficha un grand sourire, et répondit. Et contre toute attente, l'inconnu d'hier lui sortit une longue tirade dans sa langue natale, le coréen. Son rire cristallin retentit dans le combiné et sonna comme une délicieuse mélodie à l'oreille du jeune homme. Hyosung trouva son accent charmant et adorable. Il lui donna rendez-vous dans un café cet après midi, pour la revoir. Elle accepta, rien ne lui faisait plus plaisir. Elle pensait que ça allait lui changer les idées, faire une pause entre toutes ses entrevues.
Quatorze heures, c'était ce qu'indiquait l'horloge accrochée au mur, derrière le comptoir du bar. Elle commanda un rafraichissant pour patienter, le serveur lui apporta une orangeade dans les minutes qui suivirent. Hyosung vit arriver en courant son rendez-vous. Il entra précipitamment dans l'établissement et la chercha, la jeune femme lui fit un signe de main pour le guider. Ils restèrent assis plusieurs heures, tantôt en se parlant, tantôt restant silencieux à se regarder seulement. Et ils s'en contentaient, ils ne trouvaient ça pas plus mal. Puis, curieuse, elle lui demanda quand même, comment il avait pu avoir son numéro.

« Hier quand vous êtes partie, j'ai trouvé cette carte par terre. Avec votre nom et votre numéro. Expliqua-t-il simplement.
- Oh je vois ! Je suis un peu maladroite, c'est d'ailleurs pour ça que je tombe beaucoup en ce moment vous avez dû le remarquer par vous même. Rigola-t-elle.
- Oui, cela arrive à beaucoup de gens. »

Non, cela n'arrivait pas à tout le monde. Cela n'arrivait qu'à elle, elle seule était malade. Elle ne voulait pas lui dire pour sa santé, elle le connaissait à peine et ne voulait pas que l'on s’apitoie sur son sort. Alors elle lui mentait, même si elle n'approuvait pas cela. Elle vit l'heure tourner et se rappela qu'elle devait retourner à l’hôpital.


« On pourra se revoir ? Demanda le jeune homme.
- Bien sûr, vous avez mon numéro, assura Hyosung, sur le pas de la porte, mais ...je ne connais même pas votre nom !!
- Je suis Panu Jirakun. » partagea le jeune homme.

Elle le regarda un peu hébété avec une mine qu'il trouva attendrissante, alors il lui rétorqua qu'elle pouvait l'appeler “Poppy”. Elle le remercia et se sauva à grande enjambée. Quand elle arriva à la constitution médicale, bien qu'elle savait pertinemment qu'il y avait une marche à franchir, son pied ne se souleva pas assez, elle se la prit et s'étendit de tout son long sur le carrelage de l'entrée. Elle le plaignit doucement et deux infirmières vinrent l'aider à se relever. Elle les gratifia d'un petit rictus qui se voulait rassurants et qui souhaitait masquer son mal. Elle fut conduit à son médecin et passa sa série de tests devenue un rituel ennuyeux et épuisant.
Deux semaines passèrent et son état s’aggravait. Ses jambes avaient de plus en plus de mal à supporter son poids alors qu'elle n'était pas lourde, sa vue se brouillait et son langage se mélangeait. Elle parlait de moins en moins correctement. La jeune Hyosung pleurait sur son triste sort, elle n'avais que vingt-trois ans. Sa maladie déclarée à ses seize ans à peine, lui rongeait les os. Les symptômes étaient lents mais bien présents. Leur progression se faisait par étape, elle s'était d'abord sentie perdre ses capacités à marcher droits, puis plus cela allait, plus elle tombait régulièrement. De fréquentes migraines lui grignotaient la tête et la coordination de ses mouvements était irrégulière. Ces dernières semaines, l'effort qu'elle fournissait lorsqu’elle était près de Poppy avait accéléré le processus, son médecin traitant lui avait souligné le problème. Mais elle répétait sans cesse, qu'elle n'acceptait pas le fait que son état lui osait lui gâcher la vie. Elle ne s'arrêterait pas de vivre à cause d'elle. Elle avait trouvé quelqu'un qui lui avait redonné espoir, qui avait fait renaitre entre elle, la flamme de la volonté, cette même flamme pour qui elle se démenait sans relâche pour la garder allumée. Elle ne se déplaçait plus qu'en fauteuil roulant, réussissant toujours à dissimuler son trouble à son ami. Elle arrivait toujours en avance à leurs rendez-vous afin de camoufler son fauteuil et se débrouillait toujours pour partir après lui. Plus son séjour s'éternisait ici, en Thaïlande, plus elle arrivait à parler la langue, mais très peu encore pour pouvoir tenir une conversation avec Panu. Elle s'empara de son verre mais lorsqu'elle voulut le porter à ses lèvres, ses muscles lâchèrent prise et la boisson lui glissa des doigts. Celle ci retomba avec violence sur la table et se renversa. Le jeune homme eu un mouvement de recul mais pas elle. Il se précipita pour interpeler un serveur afin de nettoyer. Hyosung ria nerveusement et s'excusa vivement. Ses mots se confondaient, et ne sachant pas la vérité, Poppy rigola devant sa confusion mais se figea en voyant l'heure. Il prévint la jeune femme qu'il devait partir et disparut par la porte comme un courant d'air, glacial pour Hyosung qui se mit à pleurer.
Trois moins s'envolèrent sous le soleil de plomb thaïlandais, et Hyosung dormait de plus en plus longtemps et se réveillait toujours plus difficilement. Elle n'en avait plus pour très longtemps marmonnaient entre eux les médecins avec les infirmières. D'une main tremblante et incertaine, elle composa le numéro de Panu sur son clavier et lui demanda de venir ....à l'Hôpital. Il ne lui était plus question de lui masquer quoi que ce soit, elle avait déjà sauté trois de leurs rendez-vous, il se posait de question.
Quand il pénétra dans sa chambre, il ne mesurait pas l'étendue des faits mais appréhendait quelque chose qui n'allait pas lui plaire. Un pressentiment, un mauvais. La jeune femme avait honte de se montrer dans un état aussi déplaisant. Elle se trouvait pitoyable, éprouvait de la gêne. Elle sentait les menaces que lui lançaient ses larmes au bord des yeux. Perfusée de par et d'autre, faiblement elle montra du doigt la chaise à côté du lit, à son ami. Elle lisait au plus profond de ses yeux de la surprise mais surtout de l'incompréhension. Alors qu'elle voulait tout lui expliquer, lui raconter, les seuls sont qui sortirent de sa bouche d'une voix tremblante, hésitante et épuisée furent :

« Pa..panu ...je ....suis dé..solée. Par..donne nous ...mes mensonges .....et moi ....S'il ....te plait. Ramène.....-ramène moi ... »

Les perles salées jusque là retenues se creusèrent un chemin sur ses joues et vinrent mouiller les draps.


« Pa-......panu je....je ne ....je ne .....veux pas ........mourir. »
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{ONE SHOT} Je ne veux pas mourir

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