Ton regard porcelaine semble si fragile que je n'ose le soutenir. J'ai trop peur qu'il ne se brise à mes moindres fais et gestes. Ta peau claire reflète une telle candeur que je ne m'aventure pas à essayer de la toucher. L'idée de la salir ne serait-ce qu'un peu, m’effraies. Aujourd'hui, tu pleures. Tu as été banni de chez toi, on t'a chassé à coup de pied. Les autres t'ont insulté, et ces mots résonnent dans ta tête. Ils te font mal. Tu tiens fermement tes cheveux blonds entre tes doigts fins. À cause d'eux, tu détruis ce beau minois avec tes larmes. Ces amères perles salées qui n'ont pas lieu d'être coulent le long de tes joues. Tu as perdu ton titre, ta place, ton honneur. Tu t'interroges. Moi aussi. Maintenant que tu n'as plus ces satanées responsabilités, est-ce que tu vas pouvoir m'aimer ? Regarde moi. Je lis en toi comme dans un livre ouvert. Je sais que quelque part je réussirai à capturer ton cœur, comme tu as déjà emprisonné le mien. Tu as perdu tes ailes, tu es tombé de haut. Mais je suis là, je t'aide à te relever. J'attendrais que tu tombes amoureux de moi. S'il le faut, je patienterai jusqu'à ce que l'éternité se lasse de passer sans s'arrêter. « Je t'aime » ces trois mots te sont exclusivement réservés Kibum, petit ange déchu.